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PORTRAIT | Aurore, Mélissa et Anouk fréquentent la filière sport-études
Le clan des Saintis à Saigne...
Aurore Ermel, Mélissa Paladino et Anouk Beuret parlent volley, pratiquent le volley et rêvent de volley-ball. Elles n'en oublient pas pour autant d'être des adolescentes comme les autres.
Par Catherine Zbinden, 13 janvier 2006 ...
Le fait de devoir faire les courses est un autre point délicat pour ces trois sportives. Afin d'arriver à l'heure aux cours et de ne pas devoir se lever trop tôt, elles renoncent aux transports publics. C'est donc en taxi qu'elles se rendent à l'école; leurs parents s'organisent pour les retours. Une situation qui est encore compliquée par le fait qu'Anouk est en 7e année, alors qu'Aurore et Mélissa fréquentent la 8e; elles n'ont par conséquent pas toujours les mêmes horaires. De plus, Anouk vient de Courtelary. Son papa doit par conséquent la conduire tous les jours jusqu'à Saint-Imier.
Cette situation implique une charge financière importante pour l'entourage de ces jeunes volleyeuses. Elles en sont conscientes, même si elles rigolent avec l'insouciance de leur âge en évoquant leurs parents qui sont aussi fatigués qu'elles... Pour éviter ces problèmes de transport, Anouk et Mélissa envisagent d'ailleurs de passer certaines nuits dans des familles d'accueil, à Saignelégier. Aurore, pour sa part, préfère rester encore un peu en famille. Mais leur volonté leur permet de surmonter tous les obstacles.
De la passion, il en faut pour tenir le coup. Car en plus de leurs études, les filles continuent de jouer avec leur club. Elles pratiquent leur sport à raison de quatre heures et demie hebdomadaires dans la structure sport-études, quatre heures d'entraînement avec leur club, plus deux matches par semaine. A quoi s'ajoutent trois heures d'entraînement toutes les deux semaines, le week-end, pour Mélissa et Anouk qui font partie de la sélection Jura-Seeland.
La discipline rigoureuse de sport-études est parfois difficile, mais les décisions étant justes, les filles s'y prêtent de bonne grâce. Après un ou deux renvois des entraînements pour un retard ou un oubli, le pli est vite pris. Dans leur club, les filles aussi sentent la pression. Leur entraîneuse, Fabienne Boillat, attend d'elles qu'elles poussent leurs équipières. «Il faut assumer vis-à-vis des autres joueuses!», admettent-elles. Un rôle pas toujours évident pour les trois volleyeuses, mais qu'elles acceptent avec philosophie. Toutes les trois rêvent de passer un jour professionnelles. Elles sont donc prêtes à tout faire pour y parvenir.
C. Z.
C'est bien qu'il y ai des St-I a Saigne ça change!! Mais lorsque l'on voit dans l'article 25 heures par semaine ça me parait vraiment beaucoup ;) Bref....
En tout cas j'espère que dans le futur, pour ces trois filles, tout ce passera bien!